Pour une fois, faisons-nous plaisir ! Depuis la tenue de notre Sommet économique France- Pays arabes, le 15 mars dernier, dont les participants et les administrateurs de la CCFA, français comme arabes, ont reconnu le succès, Paris s’est imposée depuis et jusqu’à ces derniers jours, comme la capitale de la
dynamique du monde arabe. La CCFA a été impliquée dans une série d’événements qui ont clairement illustré tout l’intérêt que les entreprises françaises en particulier, mais aussi les acteurs publics, portent à la dynamique du monde arabe. Le Sommet de l’Union des Banques Arabes, fin mai, a braqué
le projecteur sur les relations et le développement de la région euro-méditerranéenne et du monde arabe. Puis en juin, à Bercy, les deux journées
« Vision Golfe » ont traité des potentiels des pays du GCC dans les secteurs de la logistique ou de l’I.A, de leurs investissements dans les technologies énergétiques ou digitales les plus modernes, de leurs appétits pour les produits français dans le luxe, l’agroalimentaire, ou les technologies. Ces deux jours ont été suivis par les événements pilotés par l’Arabie saoudite, la seconde visite du Prince héritier à Paris étant l’occasion de dérouler toute une série de rencontres et de présentations des dynamiques saoudiennes dans la perspective de la réalisation et de la célébration de la « Vision 2030 ».
Cela a encore été la visite du ministre koweitien des Affaires étrangères qui a
porté, avec la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, le partenariat franco-koweïtien à un niveau stratégique. Sans oublier les déplacements de ministres du Qatar, la tenue à l’initiative du Président de la République, M. Emmanuel Macron, du Sommet pour un nouveau pacte financier, ou encore la conférence qui a rassemblé les Ambassadeurs d’Arabie saoudite, de Djibouti, et des Comores, sur le monde arabe et l’Afrique… Sans être exhaustif sur ce calendrier « franco-arabe », oui, Paris a été la capitale de la dynamique à l’oeuvre dans le monde arabe. Tout cela est, certes, particulièrement réjouissant. Mais est-ce que cela sera assez, au regard des bouleversements qui interviennent dans le monde arabe, en particulier depuis la fin de l’année dernière ?