Eponger le stress développé par les projets exports, diffuser une bienveillance à l’ensemble des entreprises françaises et tout particulièrement aux PME, provoquer chez les chefs d’entreprises le désir d’exporter et de développer des marchés à l’internationa, voilà la mission dévolue à BPIFrance depuis sa création par la loi du 31 décembre 2012.
Pour fixer les idées sur l’importance, voire l’urgence et la nécessité de cette mission, il suffit de revoir quelques chiffres. Les exportations mondiales l’année dernière se chiffraient à 19 000 milliards de dollars pour les marchandises, et à 5 000 milliards de dollars pour les services. Les 10 premiers exportateurs mondiaux en 2014 étaient respectivement ; la Chine avec 2342 milliards de dollars, les Etats-Unis 1621 Mds$, l’Allemagne 1508 Mds$, le Japon 684 Mds$, les Pays-bas 672 Mds$, la France 583 Mds$, la Corée du Sud 573 Mds$, l’Italie 529 Mds$, Hong Kong 524 Mds$ et enfin le Royaume-Uni avec 502 Mds$.
L’année dernière, 125 000 entreprises françaises travaillaient à l’export. Les 1000 premières entreprises travaillant à l’export représentaient 72% des exportations françaises et les 18 000 premières représentaient 97% de ces exportations, et 99% des consommateurs se trouvaient en dehors des frontières de l’Hexagone.
Enfin si 40% des dirigeants de PME et ETI en France pensent qu’il est important pour leurs entreprises d’être présentes à l’international, seules 29% déclarent déjà réaliser une part de leurs CA à l’international (export ou implantation), 50% des PME exportatrices ne le sont que sur un pays.
Le cumul du déficit commercial de la France sur les dix dernières années se chiffre à 506,6 milliards d’euros alors que son principal partenaire commercial en Europe, l’Allemagne, cumulait pendant ce temps des excédents s’élevant à 1905,6 milliards d’euros, avec plus de 400.000 entreprises travaillant à l’export.