Palestine
Présentation générale
Nom officiel : Etat de Palestine – Autorité palestinienne
Nature de régime : République
Superficie : 6020 km²
Siège du gouvernement : Ramallah
Villes principales : Naplouse, Jéricho, Hébron, Gaza, Bethléem, Ramallah.
Langue(s) officielle(s) : Arabe
Population : 4 952 168 habitants (2017)
Croissance démographique : 2.82%
Taux d’alphabétisation : 96.7%(2015)
Ambassadeur français en Palestine : Agence française de Développement (AFD)
Site internet de l’ambassade de France en Palestine : https://www.afd.fr/fr/page-region-pays/territoires-palestiniens
Tél : +972 2 540 02 27
Ambassadeur palestinien à Paris : Salman El Herfi
Site internet de l’ambassade de Palestine en France : non disponible
Tél : (+33) 1 4828 6600
Source : Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
- La situation économique
Les Territoires palestiniens (TP) se composent de deux zones séparées par Israël, à savoir la Cisjordanie (5 655 km²) qui comprend Jérusalem-Est (72 km²) et la Bande de Gaza (365 km²). Selon les derniers chiffres officiels publiés, 4,91 millions de Palestiniens résident dans les Territoires palestiniens (dont 2,95 millions en Cisjordanie et à Jérusalem-Est et 1,96 million dans la Bande de Gaza). Les Territoires palestiniens forment une économie de petite taille (PIB estimé à 14,6 Mds USD en 2018 à prix courant), divisée en trois marchés distincts à la fois physiquement et politiquement (Cisjordanie, Jérusalem-Est, bande de Gaza). En lien avec ces contraintes et la croissance démographique importante, le PIB par habitant est faible comparativement aux pays voisins (3 030 USD estimé en 2018). La situation particulière des Territoires palestiniens, territoire occupé, divisé, aux conditions d’accès et de mouvements précaires, rend l’économie des territoires en partie dépendante de financements externes assurés par les transferts de la diaspora, les revenus des Palestiniens qui travaillent en Israël, ainsi que par les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux. Cette économie, contrainte par les restrictions découlant de l’occupation israélienne en Cisjordanie et du blocus de Gaza, et par les incertitudes liées au conflit israélo-palestinien qui nuisent à sa compétitivité, peut toutefois compter sur un secteur privé dynamique et inventif, composé de quelques « grandes entreprises » et essentiellement de microentreprises.
Source : DGT
- Relations bilatérales économiques
Le volume des échanges bilatéraux entre la France et les Territoires palestiniens (TP) enregistrés par les Douanes françaises en 2018 (18,49 M€) connaît une augmentation de 13,4% par rapport à 2017. A l’image des années précédentes, le solde est très fortement excédentaire pour la France (12,72 M€), nos exportations étant presque 5 fois et demie supérieures à nos importations. Le niveau de nos échanges avec les TP reste cependant très faible et représente par exemple seulement 7% des échanges France-Jordanie ou encore 21% des échanges France-Syrie en 2018. La faiblesse des échanges s’explique à la fois par la taille modeste du marché palestinien et par les grandes difficultés d’accès liées aux restrictions imposées par Israël (blocus de Gaza, contraintes aux douanes pour les flux entrants et sortants,…), mais aussi par la relative faible compétitivité globale de la production palestinienne qui en résulte. Les statistiques douanières françaises sous-estiment fortement l’importance de nos flux commerciaux avec les TP, en particulier en raison de l’importance des transits via Israël souvent comptabilisés comme flux israéliens. Ainsi selon les chiffres officiels palestiniens, le volume d’échanges bilatéraux serait très supérieur, de l’ordre de 79,3 M USD. La part de marché de la France serait de 1,4% en 2017, contre 0,97% en 2016, en 7ème position. La France ne représente par ailleurs que 0,23% des exportations palestiniennes. Les achats français sont essentiellement composés de dattes et d’huile d’olive. Les principales ventes françaises sont constituées de véhicules automobiles, de produits agro-alimentaires, de produits pharmaceutiques, de produits d’hygiène et parfums, et d’équipements industriels.
Source : DGT
- Secteur porteurs pour les entreprises françaises
-Agriculture
-Industrie
-Télécommunications et technologies de l’information
-Bancaire
Source : Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
- Indicateurs
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2016 |
2017 |
2018 E |
2019 E |
PIB (en Mds USD) |
13.397 |
14.32 |
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PIB par habitant |
1 746 |
1 997 |
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Taux de croissance (%) |
4.1% |
3.1% |
1.4% |
1.4% |
Taux de chômage (%) |
28.4 |
29.2 |
|
|
Taux d’inflation (%) |
-0.2% |
0.2% |
0.8% |
1.5% |
Dette publique (% du PIB) |
36.4% |
35.9% |
39.2% |
44.6% |
Solde budgétaire (% du PIB) |
-8.1 |
-8.7 |
-8.3% |
-10.4% |
Solde courant (% du PIB) |
-10.1% |
-10.9% |
-12.7% |
-13.4% |
Source : Coface
Principaux clients : Israël (83.2%), Jordanie (5.6%), Emirats Arabes Unis (2.5%), Arabie Saoudite (2%)
Principaux fournisseurs : Israël (58.2%), Turquie (8.9%), Chine (7.1%), Allemagne (3.5%)
Les exportations françaises vers la Palestine en 2018 : 15.600 M€
Les exportations palestiniennes vers France en 2018 : 2.870 M€
Les investissements directs étrangers en Palestine :
(En millions USD)
19.6 51.5 300.5 179.9 238.8 62.98 189.6 159.7 104.9 268.96
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Répartition des flux d’IDE par pays en 2015 :
Jordanie (79%)
Qatar (8%)
Egypte (3%)
Etats-Unis (2.5%)
Chypre (2%)
Emirats Arabes Unis (1%)
Royaume-Uni (1%)
Autres (3.5%)
Sources : FMI, Banque Mondiale, Coface
- Les investissements directs
Les investissements directs étrangers (IDE) restent faibles dans les Territoires palestiniens (flux nets : 226 M$ soit 1,6% du PIB en 2018 ; 1 669 M$ en stock fin 2017), même s’ils ont significativement augmenté à partir de 2009. Les stocks restent donc limités et détenus à plus de 80% par des entreprises jordaniennes, en particulier dans le secteur bancaire. Si le cadre d’accueil des investissements se veut très favorable, les restrictions imposées par Israël, l’incertitude politique et la taille modeste du marché limitent le nombre de projets d’investissements attractifs auprès des investisseurs étrangers. Le nouveau Premier ministre palestinien et son ministre de l’économie travaillent au désengagement de l’économie palestinienne d’Israël, en soutenant les investissements privés vers la production locale.
Source : DGT
- Le climat des affaires
Le climat des affaires est principalement déterminé par le contexte politique (restrictions/incertitudes concernant le processus de paix). La fragmentation, politique et géographique des marchés entraîne une concurrence imparfaite. La main d’œuvre est éduquée, même si l’adéquation avec les besoins du marché est imparfaite.
- Les visites de personnalités françaises en Palestine :
-M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des affaires Etrangères, les 25 et 26 mars 2018
-M. Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, du 4 au 6 septembre 2017
-M. Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au numérique, du 5 au 7 septembre 2017
-Mme Juliette Méadel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’aide aux victimes, du 2 au 3 mars 2017
-M. Gérard Larcher, président du Sénat, du 2 au 5 janvier 2017
Source Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
- Les visites de personnalités palestiniennes en France :
-Mahmoud Abbas, Président, le 5-6 juillet et 22 décembre 2017.
Source Consulat général de France à Jérusalem.
Vos Interlocuteurs :
Directeur Exécutif, Neirouz FAHED: fahed@ccfranco-arabe.org.
Directeur du développement et des relations extérieures, Dominique BRUNIN : dominique.brunin@ccfranco-arabe.org